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Une Souris et des Hommes

3 mars 2008

Irlande - Cuisine et Take Away irlandais

En cette période calme en visites en tous genres, je vais vous présenter pour commencer une des spécialités culinaires les plus appréciées en Irlande: l'irish stew. Effectivement, il y a quelques semaines, tombant sur un take away en proposant, je décidai de gouter cela pour une deuxième fois, après une première fois dont je ne me souviens guère, en famille d'accueil en mai 2007. Le take away proposait donc un irish stew remplissant un morceau de pain frais, et de qualité.

Qu'est ce l'Irish stew ? Il s'agit simplement d'un ragout de mouton ou agneau, mélangé à des pommes de terre, oignons et persil. Voila la photo de l'irish stew avalé ce midi, et pour la recette, cliquez ici.

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Honnêtement, j'ai été un peu déçu par mon repas. C'est bon, OK, mais c'est loin d'être exquis. D'ailleurs, vous le savez surement, la nourriture irlandaise, est tout comme la nourriture anglaise, loin d'être renommée. A ce qu'il parait, elle est tout de même en nette amélioration, et, autre chose à signaler, le développement économique a engendré l'arrivée massive de personnes de divers continents, et donc de restaurateurs et d'épiciers de nombreux pays. Les restaurants italiens, espagnols, français (dans une moindre mesure, il me semble), indiens, thaï etc ont donc fleuris à Dublin depuis quinze ans. C'est bien sur au plaisir de tout le monde ! Ainsi, dans mon quartier, Phibsboro, j'ai plus ou moins le choix, en terme de take away, à quelques fish and chips: Il s'agit, je le rappelle si besoin est, d'une association de poisson frais frit dans de la pâte ou des miettes avec des pommes de terre frites. Plat qui trouve son origine clairement à la Grande-Bretagne mais qui s'est répandu dans la grande majorité des pays anglophones (principal take away en Australie et en Nouvelle-Zélande), il est habituellement très consistant, même s'il faut noter qu' il est à ma connaissance moins calorifique que les traditionnels fast food américains: terribles sauces "McDo" non présentes et poisson, bien sur. A consommer avec modération, mais je dois reconnaitre que le poisson frit est délicieux. Le principal choix des consommateurs est le Cod, comprenez morue, même si on peut trouver régulièrement une dizaine de choix de poissons dans ces Take away, tels que de la raie, de mémoire. Quand aux Chips, il s'agit de frites beaucoup plus épaisses que les Frites du Mc Do, généralement meilleures compte tenu de leur cuisson interne et de l'ajout fréquent de vinaigre. Bref, le tout est souvent volumineux, et j'ai rarement fini ma portion en une fois.

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Dans le quartier, j'ai récemment découvert un délicieux take away chinois et thaï. Pour un prix raisonnable, il offre de délicieux mets, bien plus "healthy" et aux saveurs autrement plus raffinées. Quoi qu'il en soit, le prix d'un repas dans ces take-away et fast food est généralement d'environ 7-8 euros, à Dublin. Les fast-food justement, parlons en ! Comme partout, le Mc Do est roi, mais son principalement concurrent aux states, le Burger King, est présent également sur O'Connell Street, les champs-Élysée dublinois. Le principal fast-food irlandais est le Supermacs, mais je n'ai jamais testé. De toute façon, il est clair que, comme mon actuelle professeur d'anglais nous le disait la semaine dernière, les jeunes irlandais ne connaissent quasiment, parfois même en famille, que la mal bouffe de type Hamburguers. De nombreux take away n'appartenant pas à une compagnie proposent ce type de restauration partout dans la ville...Le genre de bouffe à suivre, ou aucun légumes n'est proposé, ou l'odeur d'huile est présente dans tout le magasin et ou il faut éviter d'aller trop souvent. Tout comme le problème de l'alcoolisme, le problème de l'obésité me semble plus préoccupant encore qu'en France ou en Suisse...j'ai même récemment lu que l'Irlande a l'un des plus haut taux au monde d'obèses, et on peut le remarquer dans les rues.

Pourtant, toutes les familles irlandaises ne cuisinent pas forcément gras non plus. Si je prends l'exemple de la famille dans laquelle j'ai vécu durant 8 semaines en 2007, il est clair que la pomme de terre était très présente dans le repas, quasiment quotidiennement et sous toutes ses formes. Toutefois, la cuisine au beurre semble importante, même si les légumes sont très souvent cuits à l'eau. Quoi d'autres ? les irlandais apprécient le Garlic bread, les poivrons, mais il est intéressant de noter que, chose étonnante, les fruits de la mer et autres poissons sont peu consommées en Irlande. Les irlandais n'aiment pas vraiment cela, même si on peut noter la culture d'huitres dans la baie de Galway. Les fromages sont également très peu représentés en Irlande, pays ou pourtant les bovins et ovins sont présents en quantités non négligeables. Il existe quelques fromages du cru, que je n'ai pas encore gouté. Effectivement, il faut aller dans des magasins spécialisés pour les trouver. Dans les centres commerciaux, le principal fromage, ou plutôt tentative de fromage, est le fameux Cheddar, qui est en fait un fromage anglais, utilisé notamment comme fromage à râper. Voila une photo pour vous montrer à quoi il ressemble:

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On est loin d'un Gruyère, non ? La palette de fromages irlandais est clairement assez limitée, ce qui pourrait paraitre étonnant compte tenu de la production bovine et ovine de quantité et de qualité intéressante (les pâturages irlandais sont considérés comme les meilleurs d'Europe). Mais c'est un fait, les produits fromagers sont comptables sur les doigts de la main, et j'ai noté que plusieurs personnes n'appréciaient que moyennement le lait irlandais, moi le premier. Le fromage Philadelphia, marque internationale mais pourtant introuvable en France, est le principal fromage à tartiner. Au niveau du pain, le plateau de choix est également limité. Des petites baguettes de Cuisine de France et surtout beaucoup de pain de mie ! Je ne suis pas trop regardant au niveau de ce que je mange, mais vraiment, la aussi, le choix est très limité. On rencontre aussi quelques plats d'origines française, comme ces choucroutes. Appétissant??

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Voila pour finir un take away aussi typique que de plus en plus rare: une vendeuse de fruit ambulante. J'attends de mes compères passionnés de l'Irlande (Maeve, Larys, Estelle, voir les liens) qu'elles me disent s'il s'agit dune Molly Malone? Il me semble que oui, mais je n'en retrouve pas la preuve dans mon guide ou sur la toile. La "vraie" Molly Malone, représentée par une statue sur Grafton Street (voir message du 16/09/07) est un symbole de la ville. En tout cas, grâce à l'indication d'une copine, je suis allé dans un quartier que je ne connaissais guère, et suis bien tombé sur une de ces vendeuses.

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Plutôt original, non?  Du bon raisin pour 2 euros le sachet ! Pour en revenir à Molly Malone, je tiens juste à donner ces deux liens. Le message de Maeve, ici, avec la chanson de Sinnead O'Connor, et l'article de Wikipédia, . Voila, je vous laisse maintenant, car "it's time for a Guinness".

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21 février 2008

Irlande/Leinster - Une journée à Dalkey

En ce dimanche 18 février 2008 et sous un soleil radieux, nous sommes allés, mon frère, mes colloc' alsaciennes et quelques autres compères, dans un petit village portuaire de la région dublinoise: Dalkey. La journée fut vraiment belle: température agréable malgré un petit vent frais, balade très relax, grand soleil (ce qui est plus courant que je l'imaginais durant cette période hivernale), et villas et paysages très charmants. Un vrai coup de cœur! Dalkey a pris pour certains le surnom du Beverly Hills dublinois, compte tenu du nombre de villas de personnes riches et célèbres. Tout de même selon moi moins cossu que Killiney ( voir article du 04/09/07), il s'agit d'un village aux grandes et belles villas. La première attraction que l'on découvre en ville est le "château".

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Passé cette petite et simple attraction, nous descendons en direction de la mer, tout en prenant en photo d'agréables shops et autres maisons. Elles ne sont pas particulièrement différentes de ce que je connais, mais bon, la folie du numérique l'emporte toujours dans ce genre de cas !! AU passage, j'ai été le photographe d'une de mes colloc...le vol de mon Lumix il y a quelques semaines ne m'empêchera pas de continuer d'immortaliser mes belles découvertes !

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Un peu plus bas, l'ambassade du royaume du Maroc, dans une sorte de petit château des temps moderne...

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Le nom de la ville, Dalkey, provient de l'ile qui se situe à quelques centaines de mètres de la cote: Dalkey island. Nous arrivons au niveau de la mer et pouvons apercevoir cette petite ile agréable. Différents points de vue sont accessibles et c'est un vrai bonheur d'être ici, sous un soleil radieux et chaud, à la mi février ! 

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  Quelques vieilles barques, une petite plage de sables, des pêcheurs, l'odeur de la mer, le soleil, que demander de mieux !

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Les petits cottage irlandais ont comme d'habitude beaucoup de charme.

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Arrivés près de la plage, nous remarquons que les activités en ce beau dimanche sont multiples: pêche, bateau, kayak, wakeboard ou même natation !!

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Vous le comprenez, tout le monde profite au maximum d'une telle journée. Ce n'est pas si commun en Irlande, surtout en février! De mon coté, je n'ai pas pu m'empêcher, avec mon appareil d'un jour, de réaliser quelques macros et autres souvenirs...

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Enfin, la dernière étape de notre petite journée ensoleillée nous réservera une bonne surprise. Dans le port de Dalkey se trouve quelques phoques veau-marin (d'après mon guide). il n'y en a pas beaucoup, mais c'est marrant de les observer. L'un d'entre eux s'approche et nous regarde pendant quelques minutes, à quelques mètres de nous.

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Cette journée s'achève donc par cette rencontre sympa et distrayante. C'est cool de voir ces animaux aussi prêt d'une grande ville. Est ce un signe que les eaux n'y sont pas trop polluées ? Quoiqu'il en soit, Dalkey a vraiment été une agréable surprise. Bien sur, les paysages ne sont pas grandioses, mais ce village reste charmant et selon moi bien plus agréable à visiter que Bray par exemple, même si les deux sont complémentaires et différents (Bray possède une grande plage de Galets et une colline d'où la vue panoramique est agréable, voir message du 7 mai 07).

30 janvier 2008

Irlande/Leinster - Les courses de lévriers

En ce mardi 29 janvier, nous sommes allés, mon frère David (qui est en Irlande depuis 15 jours) et moi-même assister à une distraction appréciée d'une partie des irlandais: Les courses de lévriers. Je tiens à préciser que je ne suis pas du tout fan des courses hippiques de Cagnes-sur-mer ou n'importe quel autre hippodrome, mais étant la, à Dublin, pour découvrir à fond le peuple irlandais et sa culture, et ayant lu à plusieurs reprises la description du guide du Routard sur ses courses, je tenais absolument à voir ça. Et je n'ai pas été déçu. A Dublin, il y a deux stades consacrés aux courses de chien:  Shelbourne Park and Harold's Cross. Nous sommes allés dans cette deuxième place, située dans le sud de la ville. Je vais maintenant vous compter le déroulement d'une course, qui, selon le Routard, a quelque chose de vraiment insolite.

Ainsi, nous entrons dans le stade. L'entrée est payante, 10 euros. Tout de suite, de nombreux irlandais sont la, observant les résultats des premières courses, réfléchissant à leur paris. Le stade est composé, au rez-de-chaussée, d'estrades extérieures. La, c'est cheveux (ou plutôt béret) au vent et cigarette à la bouche que les bons vieux Dublinois viennent parier auprès des bookmakers, criant d'une voix de Stentor un incompréhensible "Viens parier ici, tête de nœud" (Interprétation personnelle, car je n'ai rien compris). Le Routard les décrit bien, en parlant de leur concentration envers la foule en délire (j'exagère un peu). La, on se sent en Irlande, dans la bonne vieille Dublin, et on imagine ces courses avec des estrades pleines (c'était loin d'être le cas aujourd'hui), sous le vent et la pluie, et pour tenir le coup une bonne Guinness pour tout le monde.

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Après avoir assisté à deux courses en bas, nous décidons de quitter les hommes-berret pour aller voir l'étage supérieur. Cette fois-ci, ca change. Famille avec plusieurs générations représentées, dégustant vin et bon repas, et suivant les courses sur petit-écran, encore plus passionnément, et en tout cas mettant plus d'ambiance. Bref, un public clairement différent. Des dames d'un certain age nous conseillent même sur les paris. Finalement, nous sommes la, alors parions et concentrons nous sur la course...

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Ainsi, à chaque entrée, il nous est distribué un petit cahier avec les détails de chaque course. C'est la dessus que tentent de se référer une bonne partie des parieurs non chevronnés. Tout est décrit. L'animal et ses caractéristiques (nom, poids, age), les courses précédentes (dates, positions au départ, temps, classement) etc. Après avoir plus ou moins compris le truc, nous décidons de miser deux euros pour une course...Et c'est parti, et je peux vous dire que ca rend les courses nettement plus attrayantes! Les paris ouverts jusqu'à la dernière seconde, sont fait. Les hommes-berret au rez-de-chaussée laissent le match de foot pour se précipiter sur les estrades. A l'étage supérieure, une mamie avale sa patate en regardant abasourdie les chiens...Effectivement, chaque coureur et son chien sont très brièvement présentés. Puis, après une minute de dégourdissement sur le stage, les chiens entrent dans leur boite. Attention, Dring la sirène retentit. Le faux-lapin mécanique est lancé. Il arrive à toute allure au niveau des cages. Elles s'ouvrent. Vlan c'est parti, le n°4 prend la tète et ils finissent tous par courir à environ 80 km/h. La course dure 1 tour soit environ 500 m. Ça va vite. Les personnes crient, d'autres tombent en malaise et certaines autres encore sont réanimés par les urgences (La aussi j'exagère un peu !). Puis, 30 secondes plus tard, c'est la ligne d'arrivée. Quelques personnes ont gagné, beaucoup ont perdu: c'est la dure loi des jeux d'argent !

17 janvier 2008

Irlande - Michael Collins

Cette seconde chronique sur les rebelles irlandais qui ont fait l 'Histoire du pays est consacrée à Michael Collins, dont voici un dessin trouvé sur le net.

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Micheal Collins est né en tant que dernier fils d'un agriculteur de 75 ans, mari d'une jeune femme de 23 ans, du comté de Cork. Il naquit en 1890.  Il fut éduqué sous le système scolaire national, qui apprenait à ses élèves de dire: " Thank God I'm a happy English child"! Alors qu'il grandissait, Michael fut imprégnée de l'Histoire de son pays. La vie qu'il vit autour de lui eut un profond effet sur l'enfant. Parlant d'un propriétaire terrien local (anglais bien sur) qui avait la réputation de brutaliser ses employés, Collins dit à son cousin : " Quand je serais un Homme, nous l'aurons et l'enverrons en dehors de l'Irlande." En 1916 eut lieu en Irlande le soulèvement de Pâques et la proclamation de la république d'Irlande par les insurgés. Collins faisait partie des volontaires, mais n'étant pas un leader de l'insurrection, il ne fut pas exécuté, et fut envoyé en prison au pays de Galles, où il fut libéré quelques mois plus tard. Il entra alors au Sinn Fein, parti politique d'Irlande, luttant pour l'indépendance. Durant l'élection générale de 1918, le Sinn Fein gagna un nombre important de sièges en promettant de continuer la lutte pour l'indépendance irlandaise. Une assemblée nationale pour remplacer le gouvernement britannique en Irlande fut conçue par ce partie. Cependant, la résistance britannique ne cessait de se mettre en place, avec l'arrivée sur l'ile en 1920 de milices policières,les Black and Tans, ayant pour but de détruire le nationalisme irlandais. le règne de violence qu'elles instituèrent signalèrent le début de la guerre d'indépendance irlandaise (pour les irlandais) ou la guerre anglo-irlandaise (pour les anglais). Michael Collins eut un rôle décisif dans cette guerre, en tant que cerveau, mettant a terre l'organisation anglaise. Après des mois de guerre, une délégation irlandaise fut envoyée a Londres dans le but d'obtenir un traité d'indépendance. Les Leaders étaient Michael Collins et Arthur Griffith (fondateur de Sinn Fein). Le premier ministre anglais de l'époque,Lloyd George, ne voulait certainement pas accorder l'indépendance de l'ile, signe de faiblesse d'un empire britannique en proie a d'autres demandes d'indépendance (Inde par exemple).Les conservateurs de la délégation de négociation, tel que Churchill, étaient également anti-indépendance ou du moins pour une partition de l'Irlande en regroupant les unionistes protestants dans la partie nord-est de l'Ile d'Irlande.  Effectivement, le vote unioniste au parlement était capital pour les conservateurs... Les anglais ne lâchèrent jamais et menacèrent les irlandais d'une guerre terrible en cas de non-acceptation de la partition de l'ile...C'est dont un groupe irlandais a bout de souffle, mené par Michael Collins, qui signa le traité anglo-irlandais.Avec ce traité naissait l'Eire, un ensemble de 26 comtés libres, et l'Irlande du Nord, composée d'une légère majorité de protestants pro-UK et sous législation britannique. Michael Collins n'avait pas put faire mieux. Ce traité ne fut pas accepté par une partie de la population et naquit alors une guerre civile entre pro- et anti-. C'est avec le cœur brisé que Collins devint le Commandant-en-chef des forces de l'État libre d'Irlande et se battit contre les mêmes irlandais avec qui il luttait quelques temps auparavant. Finalement, il fut prit dans une embuscade et fut assassiné en 1922. Ses funérailles furent une des plus grandes de l'Histoire d'Irlande. Collins reste comme un des personnages les plus importants de l'État libre d'Irlande, et même probablement le plus important. Il est enterré à Dublin, et des que j'irais visiter le cimetière, je rajouterai à ce message une photo de sa tombe. Je vous conseille à tous de regarder le film "Michael Collins", biographie très bien faite et enrichissante.

1 janvier 2008

Irlande/Leinster - Happy New Year !

L'Irlande en cette période hivernale n'est pas autant désagréable que je l'imaginais. Effectivement, le temps y est plutôt correct, peu de pluie et même des journées très ensoleillées, sans un nuage. Il ne fait pas très froid, c'est largement supportable, climat océanique et Gulf Stream obligent. Donc l'aventure irlandaise continue: nouvelles rencontres de toute l'Europe, nouveau boulot, nouvelle école d'anglais. Mon travail de l'anglais paye et pendant ces trois prochains mois, je vais pouvoir l'appliquer au commerce. Gérer des centaines de clients par jour, une bonne expérience linguistique, non ? Sinon voilà mon petit chez-moi, que je partage avec deux, trois ou quatre personnes, selon les semaines. Il s'agit d'un appartement avec petite terrasse intérieure, cuisine, salon, une salle de bains et deux chambres.

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Le réveillon de la nouvelle année s'est déroulé plutôt calmement. J'ai rejoins des copains italiens chez qui nous avons mangé, et ai pu découvrir une tradition italienne: le jour de l'an (appelé la-bas capodanno), nos voisins troquent les plats traditionnels contre un plat fait à base de lentilles et de saucisse. J'ai donc gouté pour la première fois ce plat, appelé cotte chino qui est censé apporter richesse et abondance. La deuxième partie de la soirée fut très cosmopolite. Organisée par un couchsurfeurs, elle était composée de personnes d'une quinzaine de pays !

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Je ne rentre pas trop tard, le sommeil me prend et je dois travailler le 01/01 à midi. Je quitte la soirée aux alentours de 1h30 et m'en vais me balader dans les rues du centre-ville. Celles-ci sont légèrement animées, même si pour une capitale européenne elles sont calmes, plus calmes que le week-end. J'avais entendu dire que les irlandais ne fêtaient pas particulièrement le nouvel an... J'en profite pour prendre quelques photos des décorations religieuses (une crèche sur O'Conell Street, les Champs-Elysées dublinois) ou de festivités (sapin de noël). Les décorations de type "joyeuses fêtes" sont en gaélique. En ce premier janvier, c'est le coeur joyeux, après une année pleine comme le fut 2007, que je m'en vais travailler. Meilleurs voeux!

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31 décembre 2007

Irlande - Bobby Sands

Je suis en train de lire un livre de poche de la collection irlandaise "A pocket history of...". Le mien est sur les "irish rebels". Rebelle ? Selon le dictionnaire d'Oxford, un rebelle est une "personne qui lutte contre, résiste ou refuse de se soumettre au gouvernement établi, ou à l'autorité." Premier volet de ces "irish rebels" qui ont fait l'Histoire de l’île: Bobby Sands. Ce nord-irlandais fait partie de l' Histoire moderne, j'entends la deuxième partie du 20ième siècle. Dans les années ayant suivi l'établissement de l'État libre d'Irlande, le rêve d'une république d'Irlande unique n'avait pas disparu... 

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Boby Sands naquit a Belfast en 1954 dans une famille irlandaise catholique. Étant devenu membre de l'Irish Republican Army, Sands fut arrêté en 1972 pour possession d'armes et emprisonné pour trois ans au pays de Galles. Six mois après sa libération, il fut de nouveau arrêté, accusé d avoir commis le bombardement d'une entreprise loyaliste (pro-union avec la Grande-Bretagne) et de posséder une arme.En septembre 1977, il fut cette fois condamné à 14 ans de prison. La prison avait changé. Effectivement, le statut de prisonnier républicain s'était considérablement endurci. Ainsi, les H-blcoks, partie de la prison ou se trouvaient les républicains, empechaient tout mouvement, ceci, j'imagine, dans le but de supprimer toute organisation de l'IRA à l'interieur meme de la prison. De maniere à protester contre les conditions d'emprisonnement et la perte de leur statut politique, les republicains emprisonnés dans ces H-Blocks refuserent de porter les tenus de prisonniers comme des prisonniers "normaux". Alors, ils furent enfermés dans leur cellules 24 heures sur 24 sans radio ni livres. C'est dans le but de protester contre ces conditions et la perte de leur statut qu' en 1980 les republicains menees par Sands commencerent une greve de la faim. Dans un premier temps, le gouvernement britannique accepta de revenir sur ses actions, mais dans les faits rien ne se passa. C'est ainsi que Sands annonca le debut d'une deuxieme greve de la faim le 1ier mars 1981. Rien ne l arreta, ni ses compagnons. Du coté britannique, les médias denoncaient Sands comme un fanatique. Finalement, apres 66 jours de greve de la faim, accompagné de dépressions et violentes souffrances physiques, Boby Sands mourut. Neuf autres republicains irlandais moururent également. Dans le monde entier, l'opinion publique condamna le gouvernement britannique. Par exemple, aux USA, pays dans lequel se trouve des millions de personnes d'origine irlandaise (suite aux emigrations durant la Grande Famine irlandaise), des dizaines de milliers de personnes marcherent en protestation. L'IRA recut de nombreux dons, et nombre d'irlandais s'engagerent, considerant Bobby Sands comme un martyre. Le conflit nord-irlandais entra alors dans une radicalisation de la part des deux béligérants. Et qui était le premier ministre des British à ce moment la ? Margaret Thatcher.

10 décembre 2007

Irlande/Leinster - La Guinness, symbole national

Après dix jours en Espagne et trois semaines en France, je suis de retour en  Irlande depuis une semaine. Tout va bien, il ne fait pas trop froid et j ai revu de bons copains. Mon objectif est de rester jusqu'à mars, dans le but de passer un examen de Cambridge et de  valider en quelque sorte ce séjour. Mais bien sur, si je trouve un travail qui me correspond et me plait, il est tout à fait possible que je reste plus longtemps dans ce pays. Dublin la cosmopolite est vraiment une ville qui me correspond en ce moment. Pour reprendre ce séjour et ce blog sur la bonne voie, voila un camion citerne on ne peut plus typique !

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Et oui, vous le savez tous, qui dit Irlande dit Guinness. La Guinness Factory est au coeur de Dublin, sur les bords de la Liffey. Nous pouvons en visiter le musée, mais le prix est exorbitant: 14 euros. Pour un musée ! L'avantage est qu'on nous offre une Guinness à la fin de la ballade, et que le sommet du building offre l'une des plus belles vues de la ville. Je n'irais finallement pas visiter cette attraction locale. Les Publicités Guinness montrent que cette marque est pleine d'argent. Selon mon frêre, les pub valent le même prix que celles de Nike. Selon lui. En tout cas, chaque pub est vraiment sympa et de très bonne qualité. Pour une bière qui existe depuis 1759, c'est demandé. Il est intéressant de noter que la marque a une grande demande en Afrique, ou 40% de son volume y serait brassé. Ou est elle meilleure ??? En tout cas, la Guinness de Dublin, Galway ou Dingle est incomparablement plus agréable que la Guinness serives dans les "irish pub suisses"...Expérience faite, je vous l'assure. Certains pub dublinois ne servent pas de Guinness, mais une variante, appelé communément Stout. Parfois, elle est encore plus forte, en terme de gout! Voila, pour plus d'infos sur la Guinness, cliquez ici...

27 novembre 2007

Espagne - Grenade, dans les rues de l'Albaicín

Après avoir traversé le Sacromonte, je rejoins Chloé en ce samedi 11 novembre. Elle travaille dans un petit bar, le Café au lait, sur une place très agréable au pied de l' Alhambra. Cette place est également une porte d'entrée vers la quartier arabe historique de la ville, la splendide Albaicín. Sur cette place se trouvent nombreux musiciens qui à tour de rôle, nous envoutent au son des guitares sud-américaines. Un vrai plaisir. Je lézarde quelques heures au soleil, tout en lisant un bouquin de grammaire espagnole. A plusieurs reprises, je m'imaginais jouer un jour un morceau de guitare au pied de l'Al Hambra. L'occasion se présentant, un guitariste me prêt une guitare. Souhait réalisé !

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Dimanche 12/11, je rejoins Chloé sur cette même place, afin de visiter l'Albaicín. Il s'agit du quartier historique arabe de la ville de Grenade, situé juste en face de la Al Hambra. L'albaicin est composée de nombreuses petites rues. A l'époque, il recelait de nombreuses mosquées dont ils subsiste quelques éléments dans les églises, souvent baties aux mêmes emplacements. Les montées de l'Albaïcin sont reluisantes de sérénité. Des petites cours intérieurs, des jardins aux couleurs des chrysanthèmes, symboles de l' automne. Des arbres aux feuilles rouge, jaunes. L'Albaicín est un quartier ennivrant les différents sens. 

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Les montées de l'Albaïcin nous emmênent au Mirador de Saint Nicolas, point de vue offrant une vision panoramique de la ville et des alentours. Le sommet de la coline de l'Albaïcin offre une vue éclatante sur l'AlHambra, Grenade, la Sierra Nevada et l'Andalousie. La-haut se trouvent de nombreuses cuevas dans lesquelles logent des gens du voyage, des hippies  et autres espagnols. La mairie de la ville en a détruit certaines en 2006, pour cause officielle d'insalubrité. Toutefois, de nombreuses personnes vivent encore ici. Après un coucher de soleil et lever des lumières de lampadaires de diverses couleurs, nous redescendrons réjouis de l'observation nocturne de Grenade et sa région.

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26 novembre 2007

Espagne/Andalousie - Grenade, le Sacromonte

Madrid-Grenade en quelques heures de bus, pour 14 euros. Intéressant. Il est 19h00, mon amie Chloé me retrouve dans la vieille ville. Arrêt dans une épicerie. Fort accent pour fort volume. Le petit chien de la commerçante se met à uriner sur les oignons ! Vive l'hygiène ! A Grenade, le climat est rude: forte amplitude thermique entre le jour et la nuit. Un pull la nuit, un Tee-Shirt la journée. Réveil gracieux le lendemain, et découverte du jardin.

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Le jardin est entretenu par quelques habitants locaux qui vivent en échange dans une cueva à titre gratuit. Cueva, comme cave, ou habitation troglodyte. 

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Direction le centre-ville. Envion 25 minutes de marche-à-pied qui m'emmenent en direction du quartier gitan, le sacromonte. Un quartier très dépaysant, rempli de cuevas desquelles sonne le flamenco. 

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Vue sur l'AlHambra depuis le Sacromonte

25 novembre 2007

Espagne/Madrid - Madrid, une première impression

Le pas est franchi. Je monte dans l'avion m'emmenant en Espagne pour une durée de 10 jours, avoir une première impression de quelques villes avant d'aller y vivre, peut-être, un jour. 6 novembre 2007. Un coucher de soleil absolument incroyable. De l'orange du soleil à un bleu nuit d'une pureté et d'une profondeur extraordinaire.

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J'arrive donc à Madrid, et après un saut à l'auberge de jeunesse (Calle de las Huertas), mon estomac me guide vers un petit restaurant. Des légumes grillés. Après six mois de repas irlandais, quel plaisir! Puis quelques tapas. Le lendemain, je profite du beau temps pour me ballader un peu, et photographie des groupes, des "vrais", comme des "faux".

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Pedro, rencontré à Dublin, me présente alors sa ville, à travers le Prado notamment. Avec un guide de qualité, que la visite d'un musée peut devenir intéressante. Assez rare pour que je le mentionne ! Balades dans des marchés alimentaires, dégustations de tapas rythment la suite de la journée.

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Le dernier jour, déjà. Retour à la puerta del sol, puis à plaza mayor, sur laquelle il y avait une célébration. La puerta del Sol, pourtant fameuse, est loin d'être très grande, ni belle, et donc pas impressionante. Mais placée au centre de la ville, elle en symbolise le coeur. Elle est aussi le point kilométrique zéro des distances à Madrid, et est au centre géométrique du pays. Vous connaissez peut être la tradition ? Tout le monde se réunit habituellement le 31 decembre sur cette place pour célebrer le nouvel an au son de l'horloge. La coutume veut que l'on avale un raisin à chaque coup de cloche.

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Puerta del Sol

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Plaza Mayor

Que retenir de Madrid après ces trois jours en son sein ? Intéressante ? Oui, mais pas comparable à Barcelone. Polluée, bruyante, la capitale espagnole n'est surement pas la ville la plus attractive de la péninsule. Une étape intéressante en Espagne, tant pour l'Histoire que pour la culture et la politique. Une ambiance castillane s'il en est, une bonne odeur de poulpe, un groupe de cinquantenaires en terrasse à 11 heures du matin. De belles petites anecdotes à garder au coin de la pupille, de la narine ou de l'oreille, pour le choix d'une ville de travail, un jour, peut-être.

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Une Souris et des Hommes
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