Espagne/Madrid - Madrid, une première impression
Le pas est franchi. Je monte dans l'avion m'emmenant en Espagne pour une durée de 10 jours, avoir une première impression de quelques villes avant d'aller y vivre, peut-être, un jour. 6 novembre 2007. Un coucher de soleil absolument incroyable. De l'orange du soleil à un bleu nuit d'une pureté et d'une profondeur extraordinaire.
J'arrive donc à Madrid, et après un saut à l'auberge de jeunesse (Calle de las Huertas), mon estomac me guide vers un petit restaurant. Des légumes grillés. Après six mois de repas irlandais, quel plaisir! Puis quelques tapas. Le lendemain, je profite du beau temps pour me ballader un peu, et photographie des groupes, des "vrais", comme des "faux".
Pedro, rencontré à Dublin, me présente alors sa ville, à travers le Prado notamment. Avec un guide de qualité, que la visite d'un musée peut devenir intéressante. Assez rare pour que je le mentionne ! Balades dans des marchés alimentaires, dégustations de tapas rythment la suite de la journée.
Le dernier jour, déjà. Retour à la puerta del sol, puis à plaza mayor, sur laquelle il y avait une célébration. La puerta del Sol, pourtant fameuse, est loin d'être très grande, ni belle, et donc pas impressionante. Mais placée au centre de la ville, elle en symbolise le coeur. Elle est aussi le point kilométrique zéro des distances à Madrid, et est au centre géométrique du pays. Vous connaissez peut être la tradition ? Tout le monde se réunit habituellement le 31 decembre sur cette place pour célebrer le nouvel an au son de l'horloge. La coutume veut que l'on avale un raisin à chaque coup de cloche.
Puerta del Sol
Plaza Mayor
Que retenir de Madrid après ces trois jours en son sein ? Intéressante ? Oui, mais pas comparable à Barcelone. Polluée, bruyante, la capitale espagnole n'est surement pas la ville la plus attractive de la péninsule. Une étape intéressante en Espagne, tant pour l'Histoire que pour la culture et la politique. Une ambiance castillane s'il en est, une bonne odeur de poulpe, un groupe de cinquantenaires en terrasse à 11 heures du matin. De belles petites anecdotes à garder au coin de la pupille, de la narine ou de l'oreille, pour le choix d'une ville de travail, un jour, peut-être.