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Une Souris et des Hommes
29 juillet 2007

Irlande/Leinster - Randonnée : Glendalough et la Glenealo Valley

En ce beau dimanche 28 juillet, une petite randonnée s'imposait. Je suis finalement retourné a Glendalough, avec un coloc et un couple de potes de l'école d'anglais. Cette vallée, qui possède les restes d'un monastère et dans lesquels baignent deux lacs, est un petit paradis local. Voici de nouvelles photos du monastère, avec ses croix celtiques, la Saint Kevin's kitchen et la tour.

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Après avoir tourné autour du monastère, nous longions le lac inférieur puis montions dans les hauteurs du lac supérieur. En longeant celui-ci par le sud, nous découvrions une belle forêt de pins et de fougères, soulignant un sol probablement acide.

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L'entree de la riviere dans le lac engendre de superbes couleurs brunes. Une belle journée !

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22 juillet 2007

Irlande/Leinster - Le pub, une institution irlandaise

Dublin, centre-ville, un samedi à 4 heures du matin.

 

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Ce n'est pas à Lausanne que j'ai vu une telle animation! Mais d'où sortent toutes ces personnes? Des pubs bien sur ! Le pub est une institution ancestrale en Irlande: c'est clairement le lieu de vie sociale prédominant des irlandais, et il a beaucoup plus d'importance qu'en France. Les pubs irlandais sont assez caractéristiques: boiseries sombres, odeur spéciale mais agréable due au bois et à la bière, Guinness à toutes les tables, et souvent, des concerts de musique populaire et traditionelle. Les chansons à boire sont d'ailleurs assez nombreuses et très appréciées des irlandais...et des touristes! Ainsi, le pub est le lieu de sortie favori des irlandais. Tout le monde s' y retrouve, et la tranche d'age est très grande. Les irlandais parlent de socializing. Et cela constitue la plus grande partie de leur vie sociale. Pour un petit francais comme moi, je dirais même que c'est un peu trop, même si c'est très sympa. Effectivement, à côté de ce lieu de sorties, les autres lieux de vie sociale et culturelle sont bien moins représentés: peu de concerts, peu de musées, peu de théâtre, et bien sur des cinémas projetant surtout les productions hollywoodiennes. Certains pub ont une décoration vraiment sympa. Prenons l'exemple du café en seine, à Dawson Street.

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Decors impressionants, Profondeur étonnantes, et pas de fumée de cigarette! Une vraie réussite, tout le monde est d'accord sur ce point, fumeurs, ex fumeurs, non fumeurs. Vivement février 2008 en France ! En conclusion, il est sympa de voir une fois dans sa vie les pub irlandais et leur atmosphere si speciale. Mais avec modération !

8 juillet 2007

Irlande - L'Eire, jeune comme toujours, riche comme jamais

Voilà des extraits d'un article que j'ai lu sur internet, et qui relate exactement les impressions que je ressens depuis que je suis à Dublin. "La pluie, le vent et l'heure tardive n' y changent rien". Même en pleine semaine, vers minuit, les rues du centre de Dublin débordent de monde. Plus précisément, elles grouillent de jeunes. Il faut zigzaguer sur les trottoirs pour contourner les groupes des fêtards agglutinés devant l'entrée des pubs, des restaurants et des cinémas. Dublin n'a plus rien de la belle endormie naguere chantée par ses poètes mélancoliques. Parce que la ville vit 24 heures sur 24, certes, mais surtout parce qu'à la langueur a succédé une euphorie juvénile sans précédent. Après quinze années d'un boom économique qui n'a pratiquement pas d'équivalent, même en Asie, l'Irlande vit en effet une période triplement historique: jamais elle n'a été aussi jeune, aussi riche et aussi fière. Fière, parce que, pour la première fois, les enfants du boom, ces moins de 25 ans qui représentent 37.5% de la population et font de l'Ile d'émeraude le plus jeune pays d'Europe, ne sont pas obligés de s'exiler pour se bâtir un avenir prospère. Qui aurait pu croire, à la fin des années 80, que le pays connaîtrait une telle métamorphose? En l'espace d'une décennie, le tigre celtique a terrassé tous ses démons: le chômage de masse, un endettement chronique et, surtout, la désastreuse émigration de ses jeunes talents. Inutile de scruter l'histoire, de remonter à la grande famine du milieu du XIXe siècle, pour en trouver les traces. La dernière grande vague de fuite des cerveaux remonte à seulement...1989. Cette année-là, un Irlandais sur cent a quitté le pays. Imaginez, en France, l'impact qu'aurait le départ de près de 600000 jeunes en une seule année... Au-delà des chiffres, le pays transpirait la morosité. «Nous avions un immense sentiment d'échec depuis notre indépendance, en 1922. C'était cela, notre héritage collectif», insiste Padraic White, l'un des pères des réformes économiques qui sont à l'origine du miracle. Confortablement installé au coin de la cheminée d'un hôtel cossu de Dublin, il peut aujourd'hui en sourire. «Mais à l'époque, dit-il, nous avions l'impression d'être condamnés à ressasser sans fin nos problèmes». C'était hier, et c'est pourtant presque de la préhistoire pour les jeunes Irlandais déjà habitués à leur nouvelle opulence, au point qu'ils ne s'étonnent même plus de collectionner les premières places dans les palmarès économiques européens. Qu'on en juge: l'Irlande est le pays européen où le chômage est le plus bas (4,3 % de la population active) et la natalité, la plus forte. C'est aussi le deuxième pays le plus riche de l'Union européenne, derrière le Luxembourg, avec un produit intérieur brut par habitant de 38 600 euros - presque trois fois plus qu'il y a dix ans! Du coup, un Irlandais gagne en moyenne cinq mois de salaire de plus par an qu'un Français...«Je ne connais pas d'autre pays européen qui ait réalisé ce que l'Irlande a fait ces dix dernières années », insiste Edward Melaniphy, le jeune vice-président de 35 ans de Citigroup, première banque étrangère dans le pays. Désormais, l'île attire comme un aimant la jeunesse du monde entier. Fermez les yeux et ouvrez grand vos oreilles et vous entendez une cacophonie de langues dans les rues de Dublin. On y croise des Français, des Espagnols, des Chinois... Et des Polonais, beaucoup de Polonais. Ces derniers sont arrivés en masse (120 000) dans le pays depuis l'élargissement de l'Union européenne à dix nouveaux membres, anciens pays socialistes pour la plupart, en mai 2004. Rien d'étonnant à cela: l'Irlande est l'un des trois pays (avec le Royaume-Uni et la Suède) qui n'ont pas imposé de restrictions à la libre circulation de la main-d'oeuvre en provenance des pays d'Europe centrale. Ce renfort est un changement spectaculaire. Psychologique, d'abord, car l'Irlande apprend maintenant à être un pays d'immigration, pour la première fois de son histoire. Démographique, ensuite : grâce à cet apport, la population irlandaise vient de franchir la barre symbolique des 4 millions d'habitants.« Jusque dans les années 80, les personnes les plus exotiques que l'on pouvait rencontrer à Dublin venaient des comtés de Kerry ou de Donegal », plaisante l'historien Diarmaid Ferriter. Aujourd'hui, en slalomant entre les poussettes qui envahissent Grafton Street, l'une des artères commerçantes de la capitale, on croise des musiciens andins jouant de la flûte de pan, une danseuse de flamenco, un acrobate chinois et, tout de même, une petite blonde avec une harpe celtique. La lune de miel avec les étrangers bat encore son plein, tant les Irlandais sont fiers de leur nouveau statut de pays courtisé. A en juger par la fréquence avec laquelle l'expression boyfriend revient dans la conversation de ces deux jeunes Philippines gloussant sur la banquette d'un bus, l'intégration ne pose pas de problème pour l'instant..."

Quelles sont les clés de la prospérité irlandaise? Une approche tres liberale conjuguant une grande flexibilité et une faible fiscalité avec un impot sur les sociétés limite depuis 2003 a 12.5%. Un système éducatif tres performant, l'Irlande ayant massivement investi ses subventions européennes dans la formation. L'attraction de secteurs de pointes des leur emergence : pharmacie dans les annees 70 (Pfizer), puis l'informatique dans les annees 80 (Intel) et enfin les nouvelles technologies de l'information (Ebay) depuis les annees 90. Actuellement, les biotechnologies.

7 juillet 2007

Irlande/Leinster - Visite guidée de Dublin (2)

Continuons à découvrir Dublin. Regardez cette rue et les différents immeubles:

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Comment peut-on les différencier ? Réponse: les portes d'entrée! Elles sont souvent propres à chaque immeuble, et sont d'architecture géorgienne. Les portes de cette rue (Harcourt Street) sont toutes ornées de colonnes, et ce qui est plus commun, de jolies impostes semi-circulaires. Et bien sur, les couleurs sont diverses et variées, mais souvent assez vives. Personnellement, c'est vraiment un des paramètres que j'apprécie le plus au niveau de cette ville: la richesse de ses couleurs, que ce soit les portes d'immeuble, les immeubles en eux même, qui comme vous pouvez le voir, sont construits pour la plupart en petite brique rouge ou marron, ou encore la décoration des nombreux pubs (voir plus bas également). Bref, cette multitude de couleur est très agréable.

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En ce samedi 7 juillet, j'ai pris mon guide et mon appareil et ai fait le tour du centre ville, en partant d' O'Connell Bridge, un pont sur la Liffey qui a la particularité d'être plus large que long. Après environ 10 minutes de marche, j'ai enfin pris le temps de me balader dans le parc central de la ville, St Stephen Green. Il s'agit d'un parc de 9 hectares, agréable même si le bruit provenant des rues aux alentours est encore trop présent, et si la quantité de chemins bétonnés dans le parc est un peu trop grand. Mais bon, en plein centre ville, avoir un parc de cette qualité n'est pas si fréquent que cela !

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J'ai fait le tour du parc puis suis sorti du coté ouest, afin de voir le Royal College of Surgeons. Effectivement, le bâtiment géorgien a la particularité d'avoir encore sur ces piliers et façade des impacts de balle datant du soulèvement de 1916.

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Puis, j'ai remonté la rue principale rue piétonne de Dublin, Grafton Street, très agréable. Il y a 10 ans, je m'étais déjà baladé dans cette rue et de nombreux dealers me proposaient de l'Herbe.10 ans plus tard, en 2.5 mois, personne ne m'a jamais rien proposé. Effet du très fort développement de la ville depuis les années 90? Certainement...Selon certaines personnes venues il y a quelques années, les irlandais, dont le pays possède un PIB supérieur à celui de l' Angleterre, ont pas mal change au niveau vestimentaire par exemple, et de nombreux bars très orientés electro ont vu le jour. Pour en revenir a Grafton Street, elle est pleine d'artistes en tout genre, au niveau variable. Peut-être un jour viendrais-je y jouer de la guitare ?

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Puis, je suis allé dans LE quartier branché (et très touristique) de la ville: Temple Bar. Là aussi, des musiciens, des artistes, et des PUBS! Certains sont superbes à l'extérieur. Par exemple, le Temple Bar, l'Oliver St John Gogarty proposent de la musique assez régulièrement. D'autres rues voisines du quartier regorgent également de pubs, premier lieu social en Irlande. On y rencontre vraiment des personnes de tout âge. Les musées dans cette ville de plus de 1 million d'habitants ne font pas légion par rapport à d'autres villes que j'ai pu visiter, les concerts de groupes internationaux (ceux que je connais en tout cas) sont plutôt peu nombreux. Bref, aller dans un pub est très usuel. On y voit régulièrement des futures Brides (Enterrement de vie de jeune fille).

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D'ailleurs, voila un exemple d'enterrement de vie de jeune fille : location d'une limousine vraiment...moche.

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Enfin, je suis remonté du côté d'O'Connell Street et ai pris une nouvelle photo du Spire et d'églises (elles sont toutes de cette couleur grise). Bonne journée et belle excursion !

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