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Une Souris et des Hommes
30 janvier 2008

Irlande/Leinster - Les courses de lévriers

En ce mardi 29 janvier, nous sommes allés, mon frère David (qui est en Irlande depuis 15 jours) et moi-même assister à une distraction appréciée d'une partie des irlandais: Les courses de lévriers. Je tiens à préciser que je ne suis pas du tout fan des courses hippiques de Cagnes-sur-mer ou n'importe quel autre hippodrome, mais étant la, à Dublin, pour découvrir à fond le peuple irlandais et sa culture, et ayant lu à plusieurs reprises la description du guide du Routard sur ses courses, je tenais absolument à voir ça. Et je n'ai pas été déçu. A Dublin, il y a deux stades consacrés aux courses de chien:  Shelbourne Park and Harold's Cross. Nous sommes allés dans cette deuxième place, située dans le sud de la ville. Je vais maintenant vous compter le déroulement d'une course, qui, selon le Routard, a quelque chose de vraiment insolite.

Ainsi, nous entrons dans le stade. L'entrée est payante, 10 euros. Tout de suite, de nombreux irlandais sont la, observant les résultats des premières courses, réfléchissant à leur paris. Le stade est composé, au rez-de-chaussée, d'estrades extérieures. La, c'est cheveux (ou plutôt béret) au vent et cigarette à la bouche que les bons vieux Dublinois viennent parier auprès des bookmakers, criant d'une voix de Stentor un incompréhensible "Viens parier ici, tête de nœud" (Interprétation personnelle, car je n'ai rien compris). Le Routard les décrit bien, en parlant de leur concentration envers la foule en délire (j'exagère un peu). La, on se sent en Irlande, dans la bonne vieille Dublin, et on imagine ces courses avec des estrades pleines (c'était loin d'être le cas aujourd'hui), sous le vent et la pluie, et pour tenir le coup une bonne Guinness pour tout le monde.

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Après avoir assisté à deux courses en bas, nous décidons de quitter les hommes-berret pour aller voir l'étage supérieur. Cette fois-ci, ca change. Famille avec plusieurs générations représentées, dégustant vin et bon repas, et suivant les courses sur petit-écran, encore plus passionnément, et en tout cas mettant plus d'ambiance. Bref, un public clairement différent. Des dames d'un certain age nous conseillent même sur les paris. Finalement, nous sommes la, alors parions et concentrons nous sur la course...

P9120020

Ainsi, à chaque entrée, il nous est distribué un petit cahier avec les détails de chaque course. C'est la dessus que tentent de se référer une bonne partie des parieurs non chevronnés. Tout est décrit. L'animal et ses caractéristiques (nom, poids, age), les courses précédentes (dates, positions au départ, temps, classement) etc. Après avoir plus ou moins compris le truc, nous décidons de miser deux euros pour une course...Et c'est parti, et je peux vous dire que ca rend les courses nettement plus attrayantes! Les paris ouverts jusqu'à la dernière seconde, sont fait. Les hommes-berret au rez-de-chaussée laissent le match de foot pour se précipiter sur les estrades. A l'étage supérieure, une mamie avale sa patate en regardant abasourdie les chiens...Effectivement, chaque coureur et son chien sont très brièvement présentés. Puis, après une minute de dégourdissement sur le stage, les chiens entrent dans leur boite. Attention, Dring la sirène retentit. Le faux-lapin mécanique est lancé. Il arrive à toute allure au niveau des cages. Elles s'ouvrent. Vlan c'est parti, le n°4 prend la tète et ils finissent tous par courir à environ 80 km/h. La course dure 1 tour soit environ 500 m. Ça va vite. Les personnes crient, d'autres tombent en malaise et certaines autres encore sont réanimés par les urgences (La aussi j'exagère un peu !). Puis, 30 secondes plus tard, c'est la ligne d'arrivée. Quelques personnes ont gagné, beaucoup ont perdu: c'est la dure loi des jeux d'argent !

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17 janvier 2008

Irlande - Michael Collins

Cette seconde chronique sur les rebelles irlandais qui ont fait l 'Histoire du pays est consacrée à Michael Collins, dont voici un dessin trouvé sur le net.

Michael_Collins

Micheal Collins est né en tant que dernier fils d'un agriculteur de 75 ans, mari d'une jeune femme de 23 ans, du comté de Cork. Il naquit en 1890.  Il fut éduqué sous le système scolaire national, qui apprenait à ses élèves de dire: " Thank God I'm a happy English child"! Alors qu'il grandissait, Michael fut imprégnée de l'Histoire de son pays. La vie qu'il vit autour de lui eut un profond effet sur l'enfant. Parlant d'un propriétaire terrien local (anglais bien sur) qui avait la réputation de brutaliser ses employés, Collins dit à son cousin : " Quand je serais un Homme, nous l'aurons et l'enverrons en dehors de l'Irlande." En 1916 eut lieu en Irlande le soulèvement de Pâques et la proclamation de la république d'Irlande par les insurgés. Collins faisait partie des volontaires, mais n'étant pas un leader de l'insurrection, il ne fut pas exécuté, et fut envoyé en prison au pays de Galles, où il fut libéré quelques mois plus tard. Il entra alors au Sinn Fein, parti politique d'Irlande, luttant pour l'indépendance. Durant l'élection générale de 1918, le Sinn Fein gagna un nombre important de sièges en promettant de continuer la lutte pour l'indépendance irlandaise. Une assemblée nationale pour remplacer le gouvernement britannique en Irlande fut conçue par ce partie. Cependant, la résistance britannique ne cessait de se mettre en place, avec l'arrivée sur l'ile en 1920 de milices policières,les Black and Tans, ayant pour but de détruire le nationalisme irlandais. le règne de violence qu'elles instituèrent signalèrent le début de la guerre d'indépendance irlandaise (pour les irlandais) ou la guerre anglo-irlandaise (pour les anglais). Michael Collins eut un rôle décisif dans cette guerre, en tant que cerveau, mettant a terre l'organisation anglaise. Après des mois de guerre, une délégation irlandaise fut envoyée a Londres dans le but d'obtenir un traité d'indépendance. Les Leaders étaient Michael Collins et Arthur Griffith (fondateur de Sinn Fein). Le premier ministre anglais de l'époque,Lloyd George, ne voulait certainement pas accorder l'indépendance de l'ile, signe de faiblesse d'un empire britannique en proie a d'autres demandes d'indépendance (Inde par exemple).Les conservateurs de la délégation de négociation, tel que Churchill, étaient également anti-indépendance ou du moins pour une partition de l'Irlande en regroupant les unionistes protestants dans la partie nord-est de l'Ile d'Irlande.  Effectivement, le vote unioniste au parlement était capital pour les conservateurs... Les anglais ne lâchèrent jamais et menacèrent les irlandais d'une guerre terrible en cas de non-acceptation de la partition de l'ile...C'est dont un groupe irlandais a bout de souffle, mené par Michael Collins, qui signa le traité anglo-irlandais.Avec ce traité naissait l'Eire, un ensemble de 26 comtés libres, et l'Irlande du Nord, composée d'une légère majorité de protestants pro-UK et sous législation britannique. Michael Collins n'avait pas put faire mieux. Ce traité ne fut pas accepté par une partie de la population et naquit alors une guerre civile entre pro- et anti-. C'est avec le cœur brisé que Collins devint le Commandant-en-chef des forces de l'État libre d'Irlande et se battit contre les mêmes irlandais avec qui il luttait quelques temps auparavant. Finalement, il fut prit dans une embuscade et fut assassiné en 1922. Ses funérailles furent une des plus grandes de l'Histoire d'Irlande. Collins reste comme un des personnages les plus importants de l'État libre d'Irlande, et même probablement le plus important. Il est enterré à Dublin, et des que j'irais visiter le cimetière, je rajouterai à ce message une photo de sa tombe. Je vous conseille à tous de regarder le film "Michael Collins", biographie très bien faite et enrichissante.

1 janvier 2008

Irlande/Leinster - Happy New Year !

L'Irlande en cette période hivernale n'est pas autant désagréable que je l'imaginais. Effectivement, le temps y est plutôt correct, peu de pluie et même des journées très ensoleillées, sans un nuage. Il ne fait pas très froid, c'est largement supportable, climat océanique et Gulf Stream obligent. Donc l'aventure irlandaise continue: nouvelles rencontres de toute l'Europe, nouveau boulot, nouvelle école d'anglais. Mon travail de l'anglais paye et pendant ces trois prochains mois, je vais pouvoir l'appliquer au commerce. Gérer des centaines de clients par jour, une bonne expérience linguistique, non ? Sinon voilà mon petit chez-moi, que je partage avec deux, trois ou quatre personnes, selon les semaines. Il s'agit d'un appartement avec petite terrasse intérieure, cuisine, salon, une salle de bains et deux chambres.

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Le réveillon de la nouvelle année s'est déroulé plutôt calmement. J'ai rejoins des copains italiens chez qui nous avons mangé, et ai pu découvrir une tradition italienne: le jour de l'an (appelé la-bas capodanno), nos voisins troquent les plats traditionnels contre un plat fait à base de lentilles et de saucisse. J'ai donc gouté pour la première fois ce plat, appelé cotte chino qui est censé apporter richesse et abondance. La deuxième partie de la soirée fut très cosmopolite. Organisée par un couchsurfeurs, elle était composée de personnes d'une quinzaine de pays !

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Je ne rentre pas trop tard, le sommeil me prend et je dois travailler le 01/01 à midi. Je quitte la soirée aux alentours de 1h30 et m'en vais me balader dans les rues du centre-ville. Celles-ci sont légèrement animées, même si pour une capitale européenne elles sont calmes, plus calmes que le week-end. J'avais entendu dire que les irlandais ne fêtaient pas particulièrement le nouvel an... J'en profite pour prendre quelques photos des décorations religieuses (une crèche sur O'Conell Street, les Champs-Elysées dublinois) ou de festivités (sapin de noël). Les décorations de type "joyeuses fêtes" sont en gaélique. En ce premier janvier, c'est le coeur joyeux, après une année pleine comme le fut 2007, que je m'en vais travailler. Meilleurs voeux!

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