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Une Souris et des Hommes
23 octobre 2009

France/Guyane - Une recette: crevettes au lait de coco et gingembre

Petit article culinaire pour vous conter l'unique recette de cuisine "locale" apprise en un an ici. La cuisine n'est toujours pas mon centre d'intérêt principal, mais ca me plait de plus en plus! La pêche crevettière est une des ressources de ce département. Des crevettes délicieuses. Quant à la cuisine guyanaise, elle est riche, variée et de grande qualité. La préparation des crevettes au lait de coco et gingembre se fait par étape.

- Prendre du Rhum, du citron vert et du sucre. Se préparer un premier Ti-punch.

- Préparer la sauce: faire revenir oignons, persil, cives. Mélanger, brasser, et boire le Ti-punch. Une fois l'ensemble revenu, mélanger avec du lait de coco, puis le gingembre et l'ail. Boire un deuxième Ti-punch et rigoler en regardant la sale gueule des crevettes. Les séduire verbalement, pour qu'elles soient plus douces à manger: "t'as de beaux yeux tu sais".

- Arracher la carapace. Le Ti-punch fini, se resservir un verre. Attention, ne pas le confondre avec le lait de coco: ne pas le verser dans la marmite, mais dans le verre. Il est aussi possible de faire une blague aux invités en faisant macérer les crevettes dans le Tit punch et non pas le citron. Rigoler en imaginant leur tête.

- Verser l'ail, le gingembre et un peu de sauce tomate. Rigoler Bêtement (sans raison).

- Verser les crevettes dans la sauce en ébullition. A ce moment là, chanter de tout son cœur Hugues Aufray:

"Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux" Tu vas vraiment rendre un homme heureux"

- Boire un nouveau Ti-ponche, enfin punch, bref comprendre le sens de la phrase.

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- Préparer le riz, idéalement du riz surinamais. Eviter l'Uncle Benz. Attention à ne pas oublier le 4ième Ti-punch. Faire cuire le riz dans une rizeuse, pas une rizière, ou pas directement dans le plat.

- Une fois que le plat est prêt, l'apporter aux invités. Attention à ne pas se faire agresser par le chat ou à ne pas casser des verres. Boire un nouveau Ti-punch, et savourer ce bon repas.

J'ai appris cette recette en compagnie de Lola et en invitant Hervé, deux compères que vous pouvez voir sur ces quelques photos.             

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- Finir le repas par un mélange de fruits tropicaux et..un ti-punch bien sur! Bon appétit !

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22 octobre 2009

France/Guyane - Bénévolat "Tortues": synthèse d'une belle expérience !

Apprendre à protéger l’environnement assis sur une chaise d’école dans le pays le plus compétitif du monde est une chose, agir concrètement pour la protection de la nature dans un DOM à forte biodiversité mais où ¼ de la population vit avec moins de 500 euros par mois est également une source de réflexion intéressante. Aussi, je tenais lors de ce séjour à me faire une expérience de terrain et à visée naturaliste, et c'est dans ce but que je rejoignais l’association Kwata, qui s’occupe notamment d’un programme de conservation des tortues marines de Guyane. Une activité bénévole ponctuelle mais régulière, les samedi et/ou dimanche matin entre avril et août. Profiter des kilomètres de plages de Cayenne à allure vive tout en faisant une action à priori utile, apprendre à connaître l’écologie de ces espèces en voie d’extinction et absentes des plages de l' Europe continentale, créer un réseau de contacts dans le milieu associatif de Guyane, et essayer de voir cette problématique dans le contexte sud-américain: voilà quels étaient les buts de cette expérience atypique et enrichissante.   

 

Découvrir les plages de Cayenne et Montjoly

8 km de plages à contrôler tous les matins par le salarié de l’association, et les bénévoles. L’objectif: compter le nombre de sites de ponte de la nuit. Le comptage des sites et donc des tortues venues pondre sur une nuit et à terme une saison permet de voir les évolutions au fil des ans, et n’est bien sur qu’une des composantes du programme de conservation. Ces plages de l’île de Cayenne: naturelles, préservées, authentiques: s’y promener tôt le matin est un de ces petits bonheur que la vie guyanaise peut offrir. Bien sur, ce ne sont pas les plages touristiques des antilles, mais cette préservation et cette authenticité les rendent plus qu’agréables. 

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Le dernier week-end de juin: exceptionnel !

Exceptionnel car riche en évènements insolites. Le vendredi soir, dédié à une soirée d’animation des plages auprès du grand public. Après une discussion à la tonalité élevée avec un ami sur le rôle et l’utilité de ces association naturalistes, je découvrais les joies d’une première expérience dans l’animation des sites de pontes en binôme. Objectif: expliquer aux promeneurs les différentes étapes de la ponte, et plus généralement l’écologie des tortues marines et les mesures prises pour les conserver. Soirée enrichissante, qui me permit de discuter avec de nombreuses personnes, la majorité très à l’écoute et désireuses d’en savoir plus, qu’elles soient métropolitaines, guyanaises ou antillaises, de passage ou installées ici. Des animations ainsi utiles, à condition de ne pas faire la police et de prévenir avec le sourire. Soirée animation, mais ce n’est pas tout. Découverte du marquage des tortues olivâtres, programme financé par l’Europe et le WWF notamment et qui a pour but de développer les connaissances sur l'écologie des olivâtres, la plus petite des 7 espèces de tortues marines dans le monde. Le marquage d’une tortue olivâtre, une petite maîtrise à développer, mais réservé aux salariés. Pour ou contre? Mon seul avis est que cette espèce est également très menacée, que la Guyane possède des moyens et est un lieu de ponte primordiale pour cette population en Amérique du Sud: alors pour! Une facette du programme de conservation probablement utile à la vue des analyses qui ressortent déjà des données produites. Animation, assistance au marquage, et découverte en quelques minutes des trois espèces de tortues guyanaises (luth, olivâtre et verte) en train de pondre à quelques mètres d'intervalle. Beau moment nature, sans aucun doute.

Samedi matin: comptage des sites de pontes de la nuit, différenciation entre les espèces, évaluation des traces, comptages des demi-tours, parfois de nids ou individus attaqués par des chiens errants (photos 1 et 2) ou braconnés (photo 3). Deux menaces anthropiques, parmi de nombreuses autres: attaque des nouveaux-nés par les ratons crabiers, par les urubus (photo  4),  la buse buson (photo 5, notez la tortue dans la serre de gauche), puis, dans l’eau, par les dauphins (photo 6), poissons et autres dents de la mer. Le nid en lui même est parfois érodé par les vagues ou déterré par d’autres tortues en train de pondre.

 

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Nid en voie de destruction par l'érosion des plages

 

Mais en plus d’une matinée ordinaire, le téléphone sonne et nous voilà embarqués dans le sauvetage d’une tortue luth adulte. Hé oui, encore une menace que sont les enrochements des plages. Cette tortue, de belle taille, s’est retrouvé en dessus de l’enrochement et est allé droit vers la mer après la ponte. Résultat: coincée sur une roche et éraflée par le frottement contre les pierres.

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La solution : lui passer une corde sous les nageoires et tirer pour faire pivoter ses 400 kg et la remettre dans la bonne direction.  Une petite synthèse de cet étonnant sauvetage est écrite ici et se résume dans les photos ci-jointes.

 

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Tortue sauvée, et tout le monde en était content...ma petite synthèse à moi se trouve dans la photo ci-dessous, que je dédicace à certains potes qui se reconnaîtront!

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La matinée continue, et me voilà cette fois nez-à-nez avec la vie dans toute son évolution: de l’œuf à l’adulte en passant par les bébés émergents. La tortue, en pondant, a en effet déterrée des bébés et des oeufs !

 

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La vie extramarine: quand l'une dort, l'autre pleure !

Quelle difficulté pour ces reptiles marins de trainer leur poids sur le sable et d'affronter un moment de risque très important. L'effort physique est important, notamment pour les tortues Luth, qui doivent trainer 400 kg. Cette tortue, grande nageuse capable de traverser l'atlantique ou de remonter jusqu'aux côtes du Canada depuis ici, a la particularité de souffler fortement et "pleurer" lors de ses pontes. Il s'agit en fait d'un mucus produit par des glandes occulaires et qui lui permet de les lubrifier et surtout d'éliminer l'excédent de sel de son corps qu'elle accumule dans l'eau. L'une pleure...et l'autre dort ! La tortue olivâtre, qui avec son poids d'environ 36 kg et sa petite taille, est bien plus rapide sur le sable, a la particularité de parfois s'endormir pendant la ponte !

 

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Tortue olivâtre endormie sur son trou...vous, ça vous est déja arrivé ? :)

 

Cette tortue, peureuse, possède un comportement grégaire. Parmi les différentes stratégies de ponte connues chez les tortues marines, celle-ci est la plus impressionnante. Dans les régions du monde où elles sont très présentes, leur comportement grégaire se traduit par la sortie simultanée de plusieurs dizaines à milliers de femelles la même nuit, sur le même site. Ce phénomène, appelé arribada, peut être observé notamment sur les côtes du pacifique d'Amérique Centrale. En Guyane, le nombre de tortues est bien plus faible, mais des petits pics de ponte existent.

 

 

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Les émergences: en route pour l'aventure !

L’émergence. Naissance d’une vie qui sera souvent très courte. 1 tortue luth sur 1000 arrivera à l'âge adulte, et en tenant compte des facteurs anthropiques, ce chiffre n'est plus estimé qu'à 1/5000. L'émergence. un beau moment que de voir ces toutes petites tortues avancer à pas de géants vers un océan de danger...trouver l'océan peut déja s'avérer compliqué, ne serait-ce qu'à cause de la pollution lumineuse. C'est sans doute pour cela que ces trois petites Luth sont allées dans la rivière longeant la plage que j'oscultais.

  

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Tortue Luth devant un océan de danger...

 

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Traces de vie sur un désert minéral

 

Réflexions sur la protection des tortues marines en Guyane

Les sorties régulières des matinées de week-end à compter les sites de pontes m'ont permis de rencontrer de nombreuses personnes et d'échanger sur la problématique de conservation des tortues marines en Guyane. Hé oui, car parfois le débat est animé, entre des personnes voyant les naturalistes comme des mains de Dieu ou les personnes, qui, trop alcoolisées, vont jusqu’à monter sur les tortues en train de pondre. Tout le monde n'est pas d'accord sur l'utilité de la protection de ces espèces, dans un DOM ou 90% du territoire est de la forêt primaire domaniale et où le chômage bât son plein. Cependant, j’ai aussi rencontré des personnes des Antilles, de Guyane, du Guyana, du Brésil, totalement pour les mesures de protection et de conservation, et ces personnes là étaient au final nettement majoritaires. Les discussions que j’ai pu avoir étaient intéressantes et vraiment constructives, la plupart du temps. La valeur intrinsèque de ces espèces préhistoriques est évidente, mais il serait erronée d’oublier le rôle culturel, économique et touristique qu’ont joué et que jouent les tortues marines pour la Guyane. Véritable symbole nature de ce département, les voir arriver en nombre de plus en plus élevé sur les plages de Cayenne ne peut pas faire de mal au tourisme, et à la préservation de ces littoraux dont les eaux marrons ne permettront pas d'attirer le tourisme balnéaire en masse. Aussi, je pense que la conservation de ces trois espèces en danger d’extinction est un programme d’utilité réelle pour la Guyane, et certainement pas le contraire. Le braconnage? Un pêcheur guyanien que je connais, braconne parfois une à deux tortues qu'il trouve dans ses filets. Clandestin plus où moins partout ou il est passé, il pense à se protéger avant de protéger la nature. Se protéger, en mangeant une ou deux tortues. En protégeant les espèces naturelles, « ils » nous vendent leur poulet » dit il. D'accord, mais le projet TAMAR au Brésil montre que des solutions alternatives à la pêche artisanale de tortues sont possibles. Ce projet mérite une attention particulière par son envergure et ses résultats. Un exemple de développement basé sur la conservation de la biodiversité. Débuté en 1980 par deux océanographes brésiliens, alors que leur pays était le seul pays du continent américain à ne rien faire pour la conservation de la faune marine, il a permis, semble t'il,  d'améliorer le niveau de vie de nombreuses familles de pêcheurs, par la mise en place de 22 stations de suivi des tortues marines sur une distance de 1000 km de côtes brésiliennes, au sein de 8 Etats. 90% des personnes travaillant aujourd'hui au sein des stations sont des membres originaires de ces villages qui, 30 ans plus tôt, vivaient notamment de la pêche des tortues. En 20 ans, de nombreuses connaissances scientifiques sur ces espèces ont été produites, et c'est près de 8 millions de tortues juvéniles qui auraient été remises à l'eau. Alors, une réussite totale ? Seules les personnes complètement concernées par les retombées économiques de ce projet peuvent vraiment le dire.

 

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Jeune tortue luth sur une plage de Montjoly

 

Dans l’ouest guyanais, un aspect culturel fort vient en plus s’immiscer dans la problématique de conservation des tortues de Guyane à travers l’histoire mêlée entre Awala-Yalimapo et les tortues. Dans cette commune amérindienne, les oeufs étaient auparavant traditionnellement consommés, la chair de tortues utilisée pour la pêche, et les tortues vivantes étaient vendues à l’administration pénitentiaire. Avec la fin du bagne et l’apparition des filets, les personnes amérindiennes arrêtèrent en 1955 de chasser les tortues, mais la consommation des oeufs était alors très fréquente. Puis sont arrivés les scientifiques dans les années 1970. La suite, je le copie-colle de ce bouquin du WWF « la tortue luth » qui cite Daniel William, chef coutumier d’Awala-Yalimapo. « Quand je me souviens de ces premiers efforts, je me dis que personne ne pensait à l’époque que cela allait devenir contraignant pour la communauté. On se disait qu’après quelques années, tout ce suivi allait s’arrêter. Mais autour de ce travail, il y a eu des articles, des publicités, et les touristes sont arrivés. Quand il y a eu l’éclosion de l’écloserie, les gens sont alors venus très nombreux. En parallèle, les équipes se sont renforcées avec des étudiants et des volontaires, et nombreux sont ceux qui ont trouvé du travail en Guyane grâce à cela. Aujourd’hui, les choses ont profondément changé autour de la question des tortues marines. L’administration a interdit des activités qui étaient libres auparavant. On voit maintenant des gens armés sur les plages, on envoie des jeunes qui prélèvent des oeufs au tribunal et notre loi coutumière est contredite par des lois plus récentes. Il existe aussi des retombées positives autour des tortues marines, mais elles sont insuffisantes. Les bénéficiaires sont souvent hors de la communauté, et que laissent les touristes après leur passage ? Il est dommage que les associations locales à Awala-Yalimapo ne se lancent pas dans l’accueil des visiteurs, alors que de nombreux jeunes sont sans emploi. J’espère qu’à l’avenir, les jeunes ne resteront pas oisifs, je souhaite qu’ils s’impliquent. Il faut que les acteurs de la zone appuie ces initiatives, et les orientent. Il y a trop de projets qui ne visent que le court terme. Dans ce domaine, il reste beaucoup de choses à faire.»

 

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Retour à la liberté... 

7 octobre 2009

Suriname - Week-end à Paramaribo

Le Surinam(e). Pays d'Amérique latine. Certes. Ancienne Guyane hollandaise. OK. Mais après? Qu'en est il de ce pays généralement peu connu, peu touristique et souvent mal estimé? Un pays dont l'évocation génère des images floues pour beaucoup de français de métropole. C'était mon cas, avant mon arrivée en Guyane. Une envie bien normale en a découlé: allons y faire un tour! C'est donc le cœur joyeux de découvrir une première capitale sud-américaine que je m'en allais en ce mois de mai 09 avec quelques potes rencontrés grâce à ce beau projet nommé Couchsurfing. Première étape: l'obtention du visa pour le Suriname au consulat surinamais de Cayenne. Quelques difficultés pour accéder à cette petite structure mais visa délivré sous 48 heures: tout va bien. Deuxième étape: organiser le déplacement jusqu'à Paramaribo. Hé oui, il n'y a pas de pont sur le fleuve Maroni assurant la frontière entre les deux pays. La stratégie la plus commune? Après le passage en pirogue, prendre un taxi collectif à Albina, la petite commune frontière et foncer en direction de Paramaribo (Par'bo).

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Les taxis collectifs surinamais. Une crainte. des pointes à plus de 150 km/h parait-il, sur une route de mauvaise qualité. D'où notre idée de préparer cela en avance en payant quelqu'un organisant notre trajet de Saint-Laurent à Par'bo. Une bonne idée, et un trajet finalement tranquille, sous un bon son de reggae. Ouf! Au total: environ 6 heures de route depuis Cayenne. 6 heures...puis le pont: ouvrage d'art construit au début des années 2000, il surplombe Par'bo et nous offre une première vue de la capitale. Le pont, puis la banlieue et ses odeurs d'air pollué. La banlieue, puis le centre-ville et enfin l'auberge.

L'auberge donc. Petit hôtel sympa prêt du centre, et nous voilà plongés dans le pays à travers quelques jolis peintures de personnalités surinamaise. Citons par exemple Anton de Kom, combattant résistant anti-colonialiste.

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Balade en centre-ville. Une partie historique inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2002. Une architecture de qualité, alliant techniques de construction européennes et matériaux sud-américains, hormis quelques briques rouges arrivées en tant que lest des navires hollandais.

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Un centre-ville animé, agréable et en fête en ce week-end synonyme de paye. Animations, concerts, rues bruyantes et pleines de vie, bars aux terrasses pleines à craquer: Paramaribo vit !

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Monuments. Quelques monuments intéressants et quelques anecdotes qui méritent une petite photographie. Ainsi, Mosquée et Synagogue sont tout simplement voisines dans cette ville reconnue pour sa diversité ethnique! Étonnante photo probablement peu commune dans le monde ?

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Marchés. Des marchés variés, à l'image des différentes communautés vivant au Suriname: créoles, hindous, javanais, noirs marrons, amérindiens, chinois principalement. 3 marchés furent visités: le marché principal du centre-ville, le marché javanais et le marché chinois. Trois marchés de taille différente mais très sympa et qui nous permirent de goûter à des plats divers.

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Ainsi, découvrir Paramaribo, c'est découvrir son centre-ville splendide et authentique, ses marchés multiples, ses animations et son ambiance festive, mais aussi des bars où le jazz résonne dans les oreilles, ses casinos, ses shopping de fringues très colorés faisant le bonheur des voisins guyanais, ses grands hôtels pour touristes occidentaux et notamment hollandais, sa pollution, ses déchets. Découvrir Paramaribo, c'est découvrir une vraie capitale.

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Un jour de marché à Paramaribo... (photo de mes cops Dave et Ophélie)

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